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maelytoto
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15 juillet 2006

Feu sur les hauteurs de Cochabamba

Avant hier fut une grande journée quoique commencée un peu tard. On voulait aller crapahuter sur les pentes du Cerro Tunari, qui culmine à 5000 m d'altitude au dessus de la vallée qui contient la ville, elle-même à 2500. Ca a débuté voyage pour rien à Quillacollo. On avait déjà fait la veille le pélerinage à l'église de ce village, non pas pour la célèbre "Virgen de Velas", grandement fêtée au 15 août, mais pour l'AM (Arts et Métiers, nom de notre école, pour ceux de nos lecteurs qui n'en seraient pas) trad´ss qui pave l'entrée de l'église.

Retout en ville, à Cochabamba pour prendre le trufi 35 dans la calle San Martin. Il nous emmène jusqu'à l'entrée du Parc Tunari. En chemin, je lis une BD distribuée à la volée. Elle explique le fonctionnement du referundum sur les autonomies departementales, et celui de la constituante. Il se prépare de grands changements en Bolivie. La séparation menace l'Orient Bolivien, autour de la grande ville de Santa Cruz. Nous vous rapporterons les discussions que nous avons eues à ce sujet avec Javier et d'autres.

Dans le parc, après deux heures de montée, dont un casse-croûte, nous arrivons à des baraques à 3200m. Nous interrogeons des gardes sur le chemin, et ils nous proposent de nous monter en voiture. Ils vont éteindre un feu. Je n'imaginais pas qu'on pût aller aussi vite sur une tel route qui tenait bien souvent du sentier de grande randonnée. Il y a des glacons sur le bord. Les gardes entre eux parlent tantôt quechua, tantôt espagnol. On arrive au lieu de l'incendie, à 3800m. La vue sur Cochabamba est splendide. Certains des gardes sont en sandales et courent sur les rochers avec 20 kg d'eau sur le dos. Mael aussi court partout avec un rameau dans une main pour battre les flammes, et son appareil photo dans l'autre. C'est un petit feu de broussailles vite maîtrisé. Les gardes proposent de nous montrer la "Laguna Taquiña" avec l'eau de laquelle on fait la bière du même nom. Grâce à celle qu'on a bue(s) hier avec le meilleur morceau de bidoche de notre vie, on reconnaît le Cerro Tunari dans le paysage. C'est le petit sommet de gauche sur l'étiquette de la bouteille. Juste avant d'arriver à cette retenue d'eau, la voiture dérange un troupeau de moutons gardés par trois chien et une très jolie fillette, puis on voit quelques toutes petites maisons de terre, à 5000 mètres d'altitude.

Devant le lac, nous partageons nos restes avec les gardes, Mael offre de la coca. L'un des gardes est surnommé Barabas, et l'autre Macchu Pichu pour son age. Nous les remercions beaucoup.

Trois quart d'heures plus tard, nous passons sous le gratte-ciel de la "Banco Santa Cruz". Il y a des mandiants dans la rue cochabambinoise. Ce sont les femmes et les enfants des montagnes. Les hommes travaillent où ils peuvent. Ces gens demandent l'aumône avec une dignité exceptionelle.

Avant hier fut une grande journée quoique commencée un peu tard. On voulait aller crapahuter sur les pentes du Cerro Tunari, qui culmine à 5000 m d'altitude au dessus de la vallée qui contient la ville, elle-même à 2500. Ca a débuté voyage pour rien à Quillacollo. On avait déjà fait la veille le pélerinage à l'église de ce village, non pas pour la célèbre "Virgen de Velas", grandement fêtée au 15 août, mais pour l'AM (Arts et Métiers, nom de notre école, pour ceux de nos lecteurs qui n'en seraient pas) trad´ss qui pave l'entrée de l'église.

Retout en ville, à Cochabamba pour prendre le trufi 35 dans la calle San Martin. Il nous emmène jusqu'à l'entrée du Parc Tunari. En chemin, je lis une BD distribuée à la volée. Elle explique le fonctionnement du referundum sur les autonomies departementales, et celui de la constituante. Il se prépare de grands changements en Bolivie. La séparation menace l'Orient Bolivien, autour de la grande ville de Santa Cruz. Nous vous rapporterons les discussions que nous avons eues à ce sujet avec Javier et d'autres.

Dans le parc, après deux heures de montée, dont un casse-croûte, nous arrivons à des baraques à 3200m. Nous interrogeons des gardes sur le chemin, et ils nous proposent de nous monter en voiture. Ils vont éteindre un feu. Je n'imaginais pas qu'on pût aller aussi vite sur une tel route qui tenait bien souvent du sentier de grande randonnée. Il y a des glacons sur le bord. Les gardes entre eux parlent tantôt quechua, tantôt espagnol. On arrive au lieu de l'incendie, à 3800m. La vue sur Cochabamba est splendide. Certains des gardes sont en sandales et courent sur les rochers avec 20 kg d'eau sur le dos. Mael aussi court partout avec un rameau dans une main pour battre les flammes, et son appareil photo dans l'autre. C'est un petit feu de broussailles vite maîtrisé. Les gardes proposent de nous montrer la "Laguna Taquiña" avec l'eau de laquelle on fait la bière du même nom. Grâce à celle qu'on a bue(s) hier avec le meilleur morceau de bidoche de notre vie, on reconnaît le Cerro Tunari dans le paysage. C'est le petit sommet de gauche sur l'étiquette de la bouteille. Juste avant d'arriver à cette retenue d'eau, la voiture dérange un troupeau de moutons gardés par trois chien et une très jolie fillette, puis on voit quelques toutes petites maisons de terre, à 5000 mètres d'altitude.

Devant le lac, nous partageons nos restes avec les gardes, Mael offre de la coca. L'un des gardes est surnommé Barabas, et l'autre Macchu Pichu pour son age. Nous les remercions beaucoup.

Trois quart d'heures plus tard, en rentrant, nous passons sous le gratte-ciel de la "Banco Santa Cruz". Il y a des mandiants dans la rue cochabambinoise. Ce sont les femmes et les enfants des montagnes. Les hommes travaillent où ils peuvent. Ces gens demandent l'aumône avec une dignité remarquable.

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Commentaires
G
Un salut du delta du Mekong de 2 autres voyageurs
maelytoto
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